L'ambition française de devenir un leader mondial de Deeptech est l'un des secrets les plus gardés d'Europe.
Non seulement le pays a l'un des plus grands fonds DeepTech d'Europe, Bpifrance, mais plus important encore, il a le peuple et le pipeline de talent grâce à un système universitaire le mieux enraciné, ce qui aide le pays à devenir un foyer pour l'innovation.
Quantum est un segment de Deeptech où les Français quittent le reste de l'Europe, et en fait la plupart des autres nations, loin derrière.L'ambition de mettre en place un centre quantique dans la région de Paris, reliant les grandes sociétés et les startups, est vraiment impressionnante et de grande envergure.
Non seulement la région se concentre sur les talents locaux, mais ils recouvrent également activement les entreprises d'outre-mer pour créer un siège européen dans le cluster.Comment saurions-nous?Eh bien, nous étions l'une des très rares sociétés britanniques ciblées.
Le plan quantique français
La France a toujours été à la pointe de la cryptographie et a l'un des écosystèmes les plus riches pour les pionniers quantiques.Cette histoire comprend des individus allant des gagnants du prix Nobel de physique, Albert Fert et Serge Haroche, au Centre national français du Centre de recherche scientifique (CNRS), la recherche pionnière du médaillé d'or Alain Aspect sur les simulateurs quantiques et quantumes.
Pour s'appuyer sur cela, plus tôt cette année, le gouvernement français a annoncé un € 1 €.Stratégie 8 milliards pour stimuler la recherche dans les technologies quantiques sur cinq ans.Cela verra l'investissement public dans le domaine passer de 60 millions d'euros à 200 millions d'euros par an.
Non seulement les investissements augmentent, mais la partie souvent négligée est que le financement est canalisé dans divers domaines de l'informatique quantique.La France reconnaît que l'informatique quantique n'est pas une industrie homogène et que divers aspects nécessitent une attention en dehors du développement d'ordinateurs quantiques réels.
Par exemple, un de ces domaines est la sécurité.Une fois qu'un ordinateur quantique fonctionnel émerge, la cryptographie utilisée pour sécuriser toutes les données et communications deviendra obsolète du jour au lendemain.
La menace de ce risque est la menace «récolte maintenant, décrypter plus tard».Les pirates néfastes pourraient intercepter les données aujourd'hui, puis le conserver jusqu'à ce que les ordinateurs quantiques soient suffisamment avancés pour le décrypter.Pour y remédier, de nouvelles méthodes de cryptage sont en cours de développement qui peuvent s'opposer à ces nouveaux ordinateurs puissants, également appelés cryptographie post-quantum (PQC).
It’s clear France recognises this threat, with plans to put €150 million directly to R&D in the field of PQC.Cela s'ajoute aux 780 millions d'euros qui se consacrent au développement de l'informatique seul, et les 870 millions d'euros qui sont mis de côté pour la recherche de capteurs, les communications quantiques et d'autres technologies connexes.
Que fait le reste de l'Europe?
Dans l'ensemble, la France construit un cadre pour les forces industrielles et de recherche pour faire du pays un acteur clé dans l'ensemble de l'écosystème quantique, du développement de l'informatique à la sécurité post-Quantum.
Alors, comment le reste de l'Europe se compare-t-il?La réponse courte est qu'il est loin derrière.
Le concurrent le plus proche de la France est l'Allemagne, son gouvernement s'est récemment engagé à investir 2 milliards d'euros dans l'informatique quantique et les technologies connexes sur cinq ans.C'est un nombre plus important que l'engagement de la France, mais il semble que la portée ne consiste à créer qu'un ordinateur quantique compétitif en cinq ans tout en augmentant un réseau d'entreprises pour développer des applications.
Les investissements par d'autres gouvernements individuels dans le reste de l'Europe sont minimes, beaucoup s'appuyant sur le programme phare quantique des technologies de l'UE pour montrer la voie.Cependant, avec 1 $.1bn earmarked to cover 27 countries, little attention is being placed beyond computing R&D into adjacent fields like quantum security and communications.
La France est-elle un leader mondial?
Même si nous nous concentrons sur le côté de la sécurité de la médaille, la France est en bonne voie pour se protéger contre les menaces de sécurité très réelles que les ordinateurs quantiques se présenteront, le reste de l'Europe se laissant vulnérable.
Il est également vrai que la France, à mon avis, suive le rythme des dirigeants traditionnels - les États-Unis, la Chine et le Canada - et même en avance dans certaines régions.
Alors que les gouvernements américains, canadiens et chinois ont engagé des montants impressionnants avec quantum, une grande partie de l'accent dans ces pays est de développer un ordinateur fonctionnel, sans reconnaître qu'une stratégie quantique réussie doit être beaucoup plus large.Par exemple, bien qu'il ait désormais développé une large feuille de route de sécurité, le budget du ministère américain de la Sécurité intérieure pour l'année prochaine fait peu de référence à l'informatique quantique et à la technologie qui va sous-tendre la sécurité post-Quantum.
Si nous mesurons le succès dans Quantum non seulement en fonction de la rapiditéapproche équilibrée et systémique.
La France est fermement la nation pionnière de l’Europe;Le reste du continent devrait prendre note.
Andersen Cheng est PDG de Post-Quantum et Nomidio